Montréal, le 8 septembre 2025 – Les recommandations se trouvant dans le rapport du Groupe de travail sur l’avenir de l’audiovisuel au Québec (GTAAQ) s’inscrivent dans la continuité des propositions défendues dans son mémoire : Vers une industrie plus cohérente, ainsi que dans son rapport Le cinéma québécois, un appel à l’action pour valoriser notre culture en classe.
Plusieurs des mesures et recommandations mettent en lumière des enjeux cruciaux pour le rayonnement et la pérennité du cinéma québécois. Le RDIFQ souligne en particulier les mesures suivantes :
Le renforcement de Télé-Québec : en plus de fortifier le média national en investissant 300 millions de dollars dans celui-ci, la mise en place d’une politique d’achat local, qui inclut l’acquisition de documentaires et de courts métrages, semble très pertinente et cohérente avec les demandes du RDIFQ ;
Optimiser et rendre plus structurantes les aides de la SODEC pour la promotion et la découvrabilité – en atteignant un ratio de 10% du budget alloué au développement et à la production (équivalent à 15 millions) ainsi que bonifier l’enveloppe du programme SODEXPORT pour que cette dernière atteigne 6 millions ;
Adapter le cadre législatif, afin de protéger l’écosystème de distribution et de salles au Québec – en appelant à réviser la loi sur le cinéma et en invitant les parties concernées à se pencher sur le dossier pour examiner les critères des permis de distribution, entre autres ;
Intégrer une nouvelle politique d’éducation à l’image, notamment en instaurant une directive afin de prioriser de manière claire les films québécois dans les écoles et en réservant minimalement une sortie annuelle pour voir des films québécois en salles ;
Adapter les mécanismes de financement en prélevant notamment une ponction de la TVQ sur les appareils connectés, abonnements aux plateformes, forfaits internet et billets de cinéma afin d’ainsi pérenniser et structurer le financement audiovisuel.
Certaines autres recommandations concernent directement les ententes de distribution et affectent les distributeurs dans leur modèle d’affaires, notamment la réduction de la durée des droits à 15 ans et l’octroi en non-exclusif à Télé-Québec en classe des droits institutionnels à compter de 15 mois après le début de l’exploitation commerciale. Bien que le RDIFQ accueille favorablement l’intention derrière ces mesures proposées, il semble important de souligner que leur mise en œuvre devra se faire en concertation avec les distributeurs et les institutions concernées, afin d’en définir les modalités.
En ce sens, le RDIFQ réaffirme sa disponibilité et l’importance de collaborer avec l’ensemble des acteurs du secteur – institutions, diffuseurs, créateurs et décideurs politiques – afin de mettre en œuvre ces solutions et d’assurer le plein rayonnement des films québécois, ici comme ailleurs.
« Notre regroupement est plus que jamais mobilisé à travailler dans cette direction. », soutient d’ailleurs Benjamin Hogue, président du RDIFQ.
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À propos du RDIFQ
Le Regroupement des distributeurs indépendants de films du Québec (RDIFQ) a été fondé en 2008, afin de représenter les intérêts de sociétés de distribution se consacrant principalement à la mise en marché, à la promotion et à la distribution de courts et longs métrages québécois et étranger.
Les entreprises et organismes suivants font partie du Regroupement : Axia Films, h264, Les Films du 3 Mars, K-Films Amérique, SPIRA, Travelling, Wapikoni, La bande Sonimage, Paraloeil, Welcome Aboard, Vidéographe, Vital Distribution et La Distributrice de films.
Contact :
Laurence Gagné-Frégeau
info@rdifq.ca
www.rdifq.ca